Salam
- al-shajara a écrit:
A la base, mon analyse était fondée sur les études scientifiques menées sur la psychologie humaine, ainsi bien entendu que ma propre expérience des comportements de mes semblables.
très bien donc cela n'en fait pas une loi divine. Je veux dire que rien ne permet d'afirmer qu'il n'est pas possible d'agir pour le bien humblement sans se soucier du jour du jugement. Moi je pense que selon les personnalités, certains ont besoin d'agir pour une cause noble, se surpasser, de dépenser leur énérgie en faisant de bonnes actions pour inconsciement être fière d'eux même et se rassurer pour entretenir leur équilibre et leur confiance en soi.
Après tout, n'est-ce pas le but de l'Islam que d'être en paix avec soi même et avec les autres?
Je pense qu'il y a divers étapes dans la servitude de Dieu et c'est une sagesse certainement voulue par Dieu. Dans la prise de conscience de l'existance du Maître absolu, on commence par agir par crainte jusqu'à s'être imprégné de la présence divine et de Le servir non plus par crainte mais par amour. C'est à dire qu'on ne peut plus se passer d'agir pour le bien en se désinterressant d'une quelconque récompense et bien entendu en ne se sentant plus concerné par le chatiment bien qu'en cas de déviance de la voie, Dieu ne manquera pas d'alerter son fidèle que personne n'est dispensé de Ses lois, aussi fidèle que l'on soit.
- Citation :
- Ca peut être complémentaire, mais il ne faut pas rechercher cette complémentarité.
C'est une "sunnah" de Dieu qui nous enseigne que quiconque agit pour le bien de façon sincère et humble connaîtra le succès. C'est naturel, lorsqu'on fait son propre bilan quotidien et qu'on s'aperçoit qu'on a rendu quelqu'un heureux et bien cela nous fait grandir. Lorsqu'au travail, on reussit à resoudre un problème important d'une personne et bien cela intensifie notre bien être. C'est comme qui dirait "mon bonheur est de voir les gens heureux". Un imam a dit un jour que le fait d'écouter les problèmes de ses fidèles et d'essayer de les résoudre lui fait oublier ses propres problèmes car vu l'ampleur des problèmes des autres, les siens ne posent plus problèmes.
- Citation :
- Faire le bien aux autres ne doit pas être motivé par un retour en termes de reconnaissance sociale, par exemple.
absolument, je pense qu'on peut faire du bien aux autres pour des raisons spirituels mais cela ne doit pas être motivé par la reconnaissance sociale bien qu'il se peut que l'action pour le bien entraîne une élévation du statut social du fait du sacrifice qu'à sucité cette action entreprise. Mais ce n'est pas une loi en soi. Exemple, celui qui travaille pour chercher des vaccins est engagé pour une cause noble et qui lui permet de bien gagner sa vie bien que son bonheur est plus dans les fruits de ses recherches que dans le gros chèque qui touche à la fin du mois.
- Citation :
- Voyez le verset [2:264]
un rappel de l'importance de la sincérité et de l'humilité dans nos actions, nous sommes d'accord...
- Citation :
- et les versets connexes, ainsi que le chapitre 76, en portant une attention particulière sur le verset 9.
le verset 9 explique que les serviteurs de Dieu n'attendent pas de retour des gens à qui ils ont fait du bien car ils ont agit pour le visage de Dieu en d'autres termes pour le bien collectif.
je prendrai le temps d'étudier le chapitre 76 qui me parait essentiel à l'avancé de notre discussion. Soit j'interviendrai dans ce même sujet, soit j'ouvrirai un sujet autour de la description qui est faites dans ce passage
Bon week end et la paix sur vous!