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 L'Irak, un nouveau Viet-Nam

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jibril_D
Junior



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Date d'inscription : 11/10/2006

L'Irak, un nouveau Viet-Nam Empty
MessageSujet: L'Irak, un nouveau Viet-Nam   L'Irak, un nouveau Viet-Nam EmptyVen 20 Oct - 1:14

Salam aleicum

Savez-vous de quand date cet article ? Du 19 Avril 2004 !!!

http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/bush/dossier.asp?ida=427363

États-Unis
L'Irak, Vietnam de Bush?

par Philippe Coste

Le crédit du président est entamé par la tourmente irakienne, mais ses compatriotes ne réclament pas encore un retrait des troupes, et son rival John Kerry affûte ses critiques


«Mais où sont donc les fleurs dont les Irakiens devaient couvrir leurs libérateurs américains?» John Kerry, invité d'une radio, le 7 avril, ne fait plus dans la dentelle. «Depuis le Vietnam, je n'ai jamais vu une politique étrangère si arrogante.» Mais, dans les heures suivantes, le candidat démocrate à la présidentielle américaine de novembre prochain modère le ton lors d'un meeting à Washington, pour en appeler à la solidarité avec les GI et s'interroger, presque froidement, sur la promesse réitérée par George W. Bush de rendre le 30 juin - quatre mois avant l'élection américaine - sa souveraineté à un pays en pleine guerre civile. Le sénateur parle de calendrier électoral cynique, de vide stratégique, de solution multilatérale, et sa colère s'estompe, mesurée par la crainte de sembler tirer bassement profit politiquement d'un chaos irakien chaque jour plus insondable.

Un chaos des armes en Irak, et des esprits aux Etats-Unis, bouleversés par les cadavres mutilés de Fallouja et l'hilarité haineuse des profanateurs, ou encore par le meurtre d'un des otages italiens - les ravisseurs exigeant le retrait des troupes envoyées par Silvio Berlusconi. Un drame international, et une nouvelle plaie américaine, qui conduit Ted Kennedy, petit frère de John, à déclarer au Sénat que l'Irak sera le «Vietnam de George Bush». Kerry, blessé, médaillé cinq fois et converti au pacifisme par une «guerre absurde», n'a jamais, lui, recouru en campagne aux souvenirs de Saigon que pour se parer de vertus guerrières et démentir l'étiquette de mauviette qui colle aux démocrates. Si le mot «Vietnam» lui revient, ces dernières semaines, tandis que l'Amérique assiste au retournement massif des «amis civils et chiites» d'hier, c'est pour rappeler un mode de fonctionnement du pouvoir Bush, une présidence de guerre régalienne et infatuée, «manipulatrice et butée», que même Al Gore, récemment, comparait «non pas aux années Reagan», mais à «la mouvance sournoise et mensongère d'un Nixon».

«Nous sommes plus en sécurité. Mais nous ne sommes toujours pas en sécurité»

Kerry n'évoque les vieux démons que pour stigmatiser un leadership opaque et - surprise - inopérant sur son terrain de prédilection, les champs de bataille. Car, loin de préconiser un retrait des troupes au moment où la coalition menace de se morceler, le candidat démocrate en exige le renforcement, sous l'égide d'une large alliance internationale légitimée par l'ONU, sans préciser, pourtant, comment ce projet pourrait être mené, un an trop tard, face à l'hostilité grandissante des principales factions irakiennes. Lui-même reconnaît avoir des doutes sur sa propre solution, en raison des «dégâts déjà commis par la politique de Bush». Ses réponses sont bien évasives pour un prétendant à la Maison-Blanche, décrit comme la version de gauche d'un exécutif viril et déterminé. Et un peu courtes pour un chef d'Etat potentiel, finalement aussi perplexe que l'actuel occupant de la Maison-Blanche quant aux effarantes conséquences géostratégiques d'une possible défaite occidentale.

Bush, même s'il affirme sa volonté de «maintenir le cap» en Irak et d'y envoyer des renforts - en attendant, Washington a prolongé de trois mois le séjour de 20 000 soldats - trahit aussi des états d'âme: après avoir refusé d'accorder aux Nations unies un rôle primordial, il ne cesse de courtiser l'ONU et de multiplier les politesses à l'égard de Lakhdar Brahimi, l'envoyé de Kofi Annan à Bagdad. Il encourage enfin Paul Bremer, l'administrateur américain en Irak, à rencontrer le Conseil de sécurité, dans le seul but de donner davantage de légitimité à ce conflit qui empoisonne sa présidence.

Ces beaux gestes ne réduisent pas les divergences, au sein de l'administration Bush, entre un Pentagone hostile, autant par idéologie que par pragmatisme, à tout transfert du commandement militaire au «machin» onusien et un Département d'Etat enclin à des compromis tactiques. Mais lesquels? Même l'idée de fondre les forces américaines dans une expédition de l'Otan apparaît illusoire, au moment où les autres troupes de la coalition sont réduites à défendre leurs positions dans des dizaines de villes insurgées. La France, contactée par les Américains, n'est pour l'instant prête, «au mieux», qu'à assurer la formation des forces de sécurité irakiennes. Des «forces» déjà volatilisées, ou ralliées aux rebelles.
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