Bonjour Pierrot le Prof,
- Traduire, est toujours trahir un peu. Ceci dit, pour comprendre ce que dit un texte en langue étrangère (je suis francophone de naissance), il faut bien traduire ce texte, sinon il restera "du chinois".
- Cette traduction se doit d'être sincère, authentique et véridique. L'auteur de la traduction se doit de posséder les mêmes qualités, ou tout du moins de faire une effort (jihHad) constant pour les acquérir et les conserver quoi qu'il arrive.
- Le texte étant traduit, la base étant établie, on peut se lancer dans un travail d'interprétation. Bien sûr le texte étranger (ici l'arabe) restera la référence, le juge de paix. Une traduction n'est jamais terminée. En ce qui concerne la mienne, j'invite TOUS les intéressés à faire leur remarque afin d'améliorer mon travail.
- L'arabe étant d'une lecture difficile (plus de 100 formes de lettres selon qu'elles sont positionnées isolées ou au début, au milieu, à la fin du mot), j'ai adopté un système, dit de translittération, adapté aux lecteurs francophones et donc légèrement différent de celui généralement utilisé, qui se veut "international" (il faut comprendre : "a été composé pour des anglophones").
- La superposition du texte arabe translittéré et du texte français, permet de vérifier la cohérence de la traduction : Combien de versions du qour'an ont délébérément choisi d'ajouter des mots au texte original : là est l'une des vrais trahisons.
- Enfin la tranlittération permet au francophone de réciter à peu près correctement les mots arabes en faisant l'économie de l'apprentissage de la lecture en arabe.
- En règle générale, je ne pense pas qu'une césure puisse modifier le sens d'un verset. Elle risque seulement d'être inapropriée : c'est à dire qu'elle sera faite à la moitié d'un mot ou d'une phrase, rendant ceux-ci incompréhensibles. Mais le Dieu est Miséricordieux et nous juge moins en nos actes ('amala) qu'en nos intentions (niya).
En conclusion, je ne suis pas un "spécialiste", mais un mouslim, soit très exactement, un Soumis au Dieu Unique. Depuis 35 ans je fais des efforts (jiHad) pour comprendre ce que le Seul Dieu attends de nous et quelles sont les instructions précises qu'Il nous a transmises pour que nous réussissions dans cette vie et dans la dernière. as salam 'alayka - chayR abou riyaD.