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 Du cynisme ..

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yasmine172
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Nombre de messages : 746
Date d'inscription : 23/10/2006

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MessageSujet: Du cynisme ..   Du cynisme .. EmptyVen 24 Nov - 15:54

J’étais en train de chercher des articles sur la qualité totale et j’ai trouvé l’article suivant :
http://www.forum.umontreal.ca/numeros/1997-1998/Forum97-11-10/article02.html
quelques extraits :
Deux formes de cynisme
Le cynisme ("qui brave [..] brutalement les principes moraux et les conventions sociales", Petit Larousse illustré) dans les entreprises est l'objet d'étude de Gérard Ouimet. C'est un sujet de recherche peu courant: à peine une vingtaine d'études ont porté sur ce thème de par le monde. Mais c'est une valeur en hausse, dirait un actionnaire.
"Il y a deux types de cynisme, résume M. Ouimet. Le premier type attaque comme un lion, veut faire mal à la manière du marquis de Sade. Le second type est plus reptilien. Il est davantage un moyen de défense. On est cynique pour ne pas pleurer. C'est de ce type qu'il s'agit ici. La dérision, l'humour caustique, l'impertinence deviennent des réponses à des situations absurdes….."
Sinon j’ai trouvé un autre article qui peut vous intéresser :

Du cynisme stratégique
Le tsunami qui vient d'avoir lieu le 26 décembre 2004 et dont le nombre de victimes a subi de nombreuses fluctuations, incite à réfléchir sur cette forme de cynisme dont quelques philosophes grecs avaient fait une philosophie. Les plus connu de tous, Diogène, vivait dans un tonneau. A Alexandre le Grand, qui lui demandait ce qu’il désirait, il répondit sans ambages : “Que tu t’ôtes de mon soleil”. La doctrine, telle qu'elle nous est parvenue dans son consiste essentiellement dans le mépris des convenances sociales, en particulier de la morale, mépris qui s'exprime par un goût de l'impudence provocatrice poussé à sa limite. Le terme a de nos jours une connotation fortement péjorative, par rapport à sa définition, faut-il préciser, non par rapport à son usage, force est de constater. Et ce n'est pas le moindre paradoxe de notre société moderne de réussir, compte tenu de la rigueur d’un Diogène, ce qu'il faut bien appeler une ""schizophrénie stratégique". D'un côté toutes le institutions, tous les gouvernements ne cessent de clamer qu'ils agissent pour le bien public, sous-entendu que ce qui est bon pour leurs pays respectifs doit l'être pour l'humanité. On se rappelle le trop célèbre "Ce qui est bon pour General Motors Motors l'est pour le monde". Nous sommes revenus de ces slogans, non pas de la structure mentale qui les dirige. Ainsi la liberté tant prônée par tous les puissants et qui aboutit à l'éviction généralisée des pays pauvres. La situation est simple : ayez les moyens de consommer ou disparaissez. Moyens de consommer à l'échelle des pays riches, exigence que peu sont en mesure de satisfaire. Le "tsunami économique" fournit une belle métaphore !
Comment ne pas l'appliquer à la pollution, au réchauffement climatique, à la déforestation, à l'ensemble des maux tenus pour autant de catastrophes inévitables, toutes relativement imminentes, l'une, la pandémie aviaire, plus meurtrière que la peste d'autrefois, se profilant avec une certitudes sans cesse accrue. Au point que la "bombe nucléaire", menace absolue jusqu'à la guerre froide, tend à se "folkloriser" n'étaient les soubresauts périodiques provoqués par l'ex-Irak, l'actuel Iran, l'arsenal de la Corée du Nord.
La rhétorique classique, inventée par les Grecs et définie exemplairement par Cicéron, est l'art, non pas du bien-dire, ni même du bien-penser. Contrairement à ce que l'on a affirmé, la rhétorique est classiquement l'ensemble des moyens de penser et de s'exprimer pour faire triompher une cause, quelle qu'elle soit, devant un tribunal. Elle intervient donc dans toute situation litigieuse comme l'instrument clé pour parvenir à ses fins. Figures de mots, et figures de pensée sont mis à contribution avec une habileté quasi-diabolique.
Par analogie, on peut dire que le "cynisme stratégique" est le mode de penser qui, dans toutes situations, vise à atteindre l'efficacité de l'action en affectant de dire et de répéter que c’est seul le bien public qui est visé. Il ne s'agit donc pas simplement de mensonge, ou de mettre l'accent sur le faux au détriment du vrai. Hors des modalités logiques ou éthiques, il s'agit très précisément d'établir le succès de l'Entreprise par tous les moyens. C'est dire que les nouvelles technologies et les nouveaux médias constituent la "nouvelle rhétorique", figures de mots, figures de penser, susceptibles de la faire triompher. Les images en boucle de la destruction des Tours de New York, ou celles des flots emportant hommes, femmes, enfants et maisons, autant d'instruments de la nouvelle "techno-rhétorique" au service du cynismes stratégique.
On en vient à rêver d’un nouveau Diogène qui d’un mot balayerait impostures et raisons fallacieuses.
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yasmine172
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Date d'inscription : 23/10/2006

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MessageSujet: Re: Du cynisme ..   Du cynisme .. EmptyVen 8 Déc - 14:18

des commentaires ?
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yasmine172
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Nombre de messages : 746
Date d'inscription : 23/10/2006

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MessageSujet: Re: Du cynisme ..   Du cynisme .. EmptyMer 13 Déc - 23:54

Comme on a parlé de rhétorique, je poste cet extrait intéressant :

le langage est important, et parmi les régles de base de la communication c'est d'avoir un langage clair, précis et concis.
UTiliser trop de rhétorique rend le langage ambigu, imprécis et ce n'est pas un signe d'intelligence ..à éviter! et cultiver à la place une pensée rigoureuse et un langage cohérent
http://sergecar.club.fr/cours/langag3.htm

L’idée que le langage est un instrument en appelle une autre, qu’il sert à manipuler son objet en vue d’une fin quelconque. Effectivement. Le langage peut-être utilisé comme moyen de pression, de domination et même de manipulation. Dès que nous posons une fin à réaliser par le langage : vendre un produit, ramener à soi les suffrages de l’opinion publique, assurer devant autrui le bien-fondé d’une croyance, d’un choix etc. nous admettons que le langage doit être un moyen efficace de persuasion.

On appelle rhétorique l’art de bien parler en vue d’obtenir par la parole les fins que l’on poursuit. Le rhéteur est celui qui sait déployer toutes les ressources du langage pour tenter de plier la volonté de celui à qui il s’adresse, pour obtenir de lui ce que l’on désire. Ce qui résulte de la seule magie du discours ne crée qu’une persuasion et pas de vraies convictions. On ne retient rien de précis d’un discours très rhétorique, on n’y rencontre pas vraiment la conviction de raisons solidement enchaînées, mais seulement des opinions. Inversement, pour être convaincu de la justesse d’un point de vue, nous n’avons pas besoin de beaucoup de mots, mais d’une parole claire, véridique, munie de raisons. Gorgias, face à Socrate, est intarissable, il est l’homme de l’éloquence, (texte) l’homme d’esprit qui brille en société. Il est brillant et il sait de quel pouvoir il dispose à travers la rhétorique. Platon nous présente au contraire un Socrate volontairement maladroit, mais incisif dans son questionnement. Socrate ne fait pas beaucoup de longs discours mais assène question après question. Il y a là deux manières de se rapporter au langage, celle du « beau parleur », du sophiste, qui cultive l’art de parler, et celle du philosophe qui cultive l’art de penser. L’enjeu entre l’une et l’autre consiste essentiellement dans l’alternative entre se servir de la parole comme d’un outil de manipulation d’autrui ou bien laisser la parole à elle-même comme d’une voie d’accès à la vérité. Comprendre la parole comme voie d’accès à la vérité rend nécessairement économe de ses mots. La prudence devant le langage rend la pensée plus économe pour éviter l’erreur. User de la parole pour séduire, persuader ou se faire obéir, (texte) c’est en négliger l’humilité devant la vérité et préférer l’arrogance du pouvoir sur autrui que le langage rend possible. Le bien parler est donc non seulement ambigu, mais aussi parfois trompeur. Les tournures savantes, les figures de style, les jeux de mots, tout cela fait son effet, mais l’effet est faux-semblant, il permet aussi de malmener la langue pour lui faire dire ce que l’on veut bien lui faire dire. L’effet permet de séduire, tout en sauvegardant l’apparence, y compris l’apparence d’une pensée rigoureuse ! Il est donc possible que des discours brillants, ponctués généreusement de « donc » et de « par conséquent » contiennent bien des sophismes que nous ne pouvons pas bien déceler, engloutis que nous sommes dans le torrent des mots.
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