Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Question en Droit Communautaire

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Tatoo
Nouveau



Nombre de messages : 8
Date d'inscription : 10/11/2006

Question en Droit Communautaire Empty
MessageSujet: Question en Droit Communautaire   Question en Droit Communautaire EmptyJeu 7 Déc - 1:15

salamou alaikoum,

Je cherche des personnes assez calées en droit communautaire pour pouvoir répondre à la question suivante:

Quelles conséquences pour la loi nationale contraire à une directive communautaire ?

Merci de votre contribution, c'est assez "urgent" on va dire (pour vendredi). J'espère qu'il y en a parmis vous qui pourront nous aider.

Mêmes de sites internet indiquant les conséquences sur les procédures.

baraka'Allahou fikoum.

wassalam

j'l'ai mis là pour avoir un max de réponses. :-\
Revenir en haut Aller en bas
Sandokhan
Confirmé



Nombre de messages : 315
Date d'inscription : 04/12/2006

Question en Droit Communautaire Empty
MessageSujet: Re: Question en Droit Communautaire   Question en Droit Communautaire EmptyJeu 7 Déc - 2:01

wa alaykoum salam,

Déja voila la défénition d'une directive europeenne:


Qu’est-ce qu’une directive ?

La directive est un acte juridique communautaire pris par le Conseil de l’Union européenne seul ou avec le Parlement selon les cas. Elle lie les États destinataires de la directive quant à l’objectif à atteindre, mais leur laisse le choix des moyens et de la forme pour atteindre cet objectif dans les délais fixés par elle.

Les États membres doivent donc transposer la directive dans leur droit national. Il s’agit de rédiger ou de modifier des textes du droit national afin de permettre la réalisation de l’objectif fixé par la directive et d’abroger les textes qui pourraient être en contradiction avec cet objectif. La non-transposition d’une directive peut faire l’objet d’une procédure de manquement devant la Cour de justice des Communautés européennes. Les États membres ont le devoir d’informer la Commission sur les mesures prises pour l’application de la directive.

Les directives sont publiées au Journal officiel de l’Union européenne

à la rubrique "Actes dont la publication n’est pas une condition de leur applicabilité". Les directives entrent en vigueur à la date qu’elles fixent, ou à défaut le 20e jour suivant leur publication.

Un exemple de directive : le Conseil de l’Union européenne peut adopter des directives pour réaliser la liberté d’établissement dans une activité déterminée de ressortissants d’un État membre sur le territoire d’une autre État
Revenir en haut Aller en bas
Filistine
Confirmé



Nombre de messages : 459
Date d'inscription : 22/10/2006

Question en Droit Communautaire Empty
MessageSujet: Re: Question en Droit Communautaire   Question en Droit Communautaire EmptyJeu 7 Déc - 2:41

............................


Dernière édition par le Mer 30 Mai - 0:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Malika
Junior



Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 11/10/2006

Question en Droit Communautaire Empty
MessageSujet: Re: Question en Droit Communautaire   Question en Droit Communautaire EmptyJeu 7 Déc - 2:46

Salam aleikom

Pour rendre plus trivial les précieuses informations fournies par Filistine, voici un article vulgarisateur sur la question :

http://quoideneufeneurope.hautetfort.com/archive/2006/07/03/nul-n%E2%80%99est-cense-ignorer-le-droit-communautaire-droit-communa.html


Nul n’est censé ignorer le droit communautaire : droit communautaire et droit national . III- La primauté du droit communautaire


En 1964, la Cour de Justice des Communautés européennes pose un principe promis à un grand avenir en considérant que : « Issu d'une source autonome, le droit né du traité ne pourrait donc, en raison de sa nature spécifique originale, se voir judiciairement opposer un texte interne quel qu'il soit sans perdre son caractère communautaire et sans que soit mise en cause la base juridique de la Communauté elle-même; …le transfert opéré par les états, de leur ordre juridique interne au profit de l'ordre juridique communautaire,des droits et obligations correspondant aux dispositions du traité, entraîne donc une limitation définitive de leurs droits souverains contre laquelle ne saurait prévaloir un acte unilatéral ultérieur incompatible avec la notion de Communauté". (15/07/1964, aff.6/64, Costa/Enel).
En clair, en cas de conflit d’une règle de droit interne avec une règle de droit communautaire, c’est la première qui doit être déclarée inapplicable (on suppose bien entendu que la disposition communautaire a été prise dans un des domaines de compétences de l’Union et non dans un domaine relevant du seul droit national). Concrètement :"le juge national chargé d'appliquer, dans le cadre de sa compétence, les dispositions du droit communautaire, a l'obligation d'assurer le plein effet de ces normes, en laissant au besoin inappliquée… toute disposition contraire de la législation nationale, même postérieure, sans qu'il ait à demander ou à attendre l'élimination préalable de celle-ci" (Cour de justice des Communauté européenne, 09/03/1978, aff.106/77, Simmenthal/Administration des finances de l'état). Cela vaut pour l’ensemble des textes qui composent le droit communautaire.

Ce principe est particulièrement contesté par les souverainistes et plus généralement par tous ceux qui ne supportent pas l’idée, non seulement d’être tenus de respecter des règles qui n’ont pas été votées par le législateur national, mais aussi qu’elles s’imposent à lui et puissent le désavouer. C’est pourquoi, au moment de la rédaction du traité constitutionnel, ils ont tiré à boulets rouges contre l’article 6 qui consacrait expressément la jurisprudence de la Cour. Le principe de primauté est en effet l’expression de la supranationalité, c’est-à-dire du fait que l’Union européenne a un pouvoir de décision indépendant de celui des Etats et que ses décisions s’imposent à eux. Mais il est logique que, du moment que les Etats ont accepté de transférer une partie de leurs compétences à l’Union européenne, ils lui reconnaissent les moyens de les exercer et de les faire respecter. Comment le pourrait-elle si n’importe quelle loi nationale pouvait contredire la loi européenne ? Contester la primauté du droit communautaire c’est refuser que l’intégration européenne se fasse sur une base supranationale et vouloir que l’Union européenne soit une organisation intergouvernementale classique sur laquelle pèse l’épée de Damoclès du veto des états, une ONU régionale en quelque sorte…

Les opposants français à la primauté du droit communautaire ont longtemps pu compter sur le renfort du Conseil d’Etat qui utilisait un certain nombre d’artifices juridiques pour refuser d’appliquer un texte de droit communautaire lorsqu’une loi nationale postérieure lui était contraire (théorie de l ‘écran législatif). Mais en 1989, le Conseil d’Etat a opéré un revirement de jurisprudence complet en reconnaissant qu’une loi devait être conforme aux traités communautaires (C.E. Assemblée, 20/10/1989, Nicolo) . Et comme seul le premier pas coûte, il a par la suite à plusieurs reprises confirmé ce retournement de toge au bénéfice d’autres catégories de textes communautaires : les règlements (CE, 24/09/1990, Boisdet) et les directives (CE, 28/02/1992, Rothmans) dont la supériorité (juridique) sur la loi nationale même postérieure est désormais reconnue. La Cour de cassation, pour sa part, n’avait pas fait preuve de tant de patriotisme juridique et s’était ralliée à la primauté du droit communautaire dès 1975 (Cass.ch.mixte, 24/05/1975,J.Vabre).

Il reste encore une question très énervante pour nos souverainistes : celle des rapports du droit communautaire avec les « tables de la loi », la « mère des normes », la norme fondamentale… la Constitution elle-même. Et là, il faut reconnaître que l’on patauge dans l’ambiguïté.
Revenir en haut Aller en bas
Tatoo
Nouveau



Nombre de messages : 8
Date d'inscription : 10/11/2006

Question en Droit Communautaire Empty
MessageSujet: Re: Question en Droit Communautaire   Question en Droit Communautaire EmptyJeu 7 Déc - 21:33

salamou alaikoum,

baraka'Allahou fikoum!!
vous êtes des as ma parole Smile

vous avez la classe les Sabyliens!

wassalam
Revenir en haut Aller en bas
Malika
Junior



Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 11/10/2006

Question en Droit Communautaire Empty
MessageSujet: Re: Question en Droit Communautaire   Question en Droit Communautaire EmptyVen 8 Déc - 17:26

Salam aleikom

Wa fik baraka, Tatoo, n'hésite pas si tu as d'autres questions... Wink
Revenir en haut Aller en bas
Filistine
Confirmé



Nombre de messages : 459
Date d'inscription : 22/10/2006

Question en Droit Communautaire Empty
MessageSujet: Re: Question en Droit Communautaire   Question en Droit Communautaire EmptyVen 8 Déc - 17:58

......................
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Question en Droit Communautaire Empty
MessageSujet: Re: Question en Droit Communautaire   Question en Droit Communautaire Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Question en Droit Communautaire
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Forum général-
Sauter vers: