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 L'orientalisme : la tradition francophone 2/2

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Abd95
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Abd95


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Date d'inscription : 28/10/2006

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MessageSujet: L'orientalisme : la tradition francophone 2/2   L'orientalisme : la tradition francophone 2/2 EmptyVen 19 Jan - 17:46

Henri Laoust

(1905-1983)
Formé au Maroc, titulaire de la chaire de "sociologie musulmane" au Collège de France, il s'intéressa prioritairement à la civilisation arabo-musulmane sous ses aspects sociaux et politiques. Il a en particulier travaillé sur le hanbalisme médiéval et du salafisme contemporain.

Œuvres majeures : Le Califat dans la doctrine de Rashîd Ridâ (1938) ; Essai sur les doctrines sociales et politiques de Takî-d-Dîn Ahmad b. Taimîya (1939) ; Le précis de droit d'Ibn Qudâma (1950) ; La Profession de foi d'Ibn Batta (1958) ; La politique de Ghazali () ; Les schismes dans l’Islam (1965) ; Le traité de droit public d'Ibn Taimîya (1948) ; Le pluralisme dans l'islam (1983).


Claude Cahen

(Paris, 1909 – idem, 1991)
Diplômé de l'Ecole normale supérieure et agrégé d'histoire, il enseigna à Strasbourg puis à Paris. Initialement médiéviste, il s'orienta vers l'orientalisme suite à l'interêt que suscita en lui l'étude des Croisades. Ayant appris l'arabe, il fut le premier à porter une telle attention aux documents d'archives.

Œuvres majeures : La Turquie pré-ottomane 1071-1330 (1968) ; L'islam des origines au début de l'empire ottoman () ; Orient et Occident au temps des Croisades (1983).


Jacques Berque

(Frenda, Algérie, 1910 – Saint-Julien-en-Born, 1995)
Fils d'un islamologue, né et élevé en Algérie, il eut dès sa jeunesse une connaissance intime de l'Islam et étudia le droit et la théologie islamique auprès de savants locaux. Il travailla plusieurs années comme contrôleur civil dans l’administration française au Maroc (1934-1953). C'est à cette époque qu'il se fit sociologue, n'hésitant à critiquer le système colonial. Son rapport de 1947, Pour une politique nouvelle de la France au Maroc fit d'ailleurs scandale. Après un séjour au Caire (1953-1955), il fut nommé professeur au Collège de France et titulaire de la chaire "histoire sociale de l'islam contemporain" (1956-1981). Eminent spécialiste de la langue arabe, il voyagea dans de nombreux pays musulmans, nouant de nombreuses amitiés. Il s'illustra également par les efforts incessants qu'il prodigua en vue d'améliorer le dialogue nord-sud.

Œuvres majeures : Structures sociales du Haut Atlas (1955) ; Histoire sociale d’un village égyptien au 20e siècle (1957) ; Les Arabes d'hier à demain (1960) ; Le Maghreb entre deux guerres (1962) ; La dépossession du monde (1964) ; L’Egypte, impérialisme et révolution (1967) ; Orient second (1970) ; Les Arabes (1973-1981) ; Langues arabes du présent (1974) ; L'intérieur du Maghreb (1978) ; L'Islam au défi (1980) ; Mémoires des deux rives (1989) ; Essai de traduction du Coran (1991) ; Il reste un avenir (1993) ; Relire le Coran (1993).


Roger Arnaldez

(Paris, 1911 – idem, 2006)
Agrégé de philosophie, diplômé de l’Ecole nationales des Langues orientales vivantes il fut successivement professeur de philosophie au Caire (1938-1939, 1950-1955), à Lyon (1955-1968) et enfin en Sorbonne, à partir de 1969. Collectionnant les honneurs et les récompenses, il fut nommé président de l'Académie des Sciences morales et politiques. Spécialiste de la philosophie islamique, il a également contribué à l'édition moderne des œuvres de Philon d'Alexandrie.

Œuvres majeures : Grammaire et théologie chez Ibn Hazm de Cordoue (thèse de doctorat, 1956) ; Muhammad (1970) ; Jésus, fils de Marie, prophète de l'islam (1980) ; Aspects de la pensée musulmane (1987) ; L'Islam (1988) ; A la croisée des trois monothéismes, une communauté de pensée au Moyen-Âge (1993) ; Averroès, un rationaliste en Islam (1987) ; Fakhr al-Dîn Al Râzî, Commentateur du Coran et Philosophe (2002) ; Sciences coraniques : grammaire, droit, théologie et mystique (2005).


Vincent Monteil

(1913- Paris, 2005)
Fils d'un administrateur colonial, diplômé de Saint-Cyr, spécialiste des Langues orientales, il fut envoyé comme officier dans le Sud-marocain (1938-1940). Il participa à la Seconde guerre mondiale, combattit en Indochine et en Corée, avant d'être dépêché en Algérie, où il officia aux côtés du gouverneur général Jacques Soustelle, qu'il tenta sans succès d'infléchir vers une solution de compromis avec l'insurrection. Il quitta l'armée en 1957 afin de se consacrer à ses travaux littéraires et historiques. Nommé conseiller culturel en Iran et en Indonésie, il enseigna au Liban puis à Dakar et finalement à Paris (université Paris VII). Converti à l'islam en 1976, il s'engagea notamment dans le combat pro-palestinien.

Œuvres majeures : Les musulmans soviétiques (1956) ; Les Officiers (1958) ; Les Arabes (1959) ; L'Islam (1963) ; L'islam Noir (1964) ; Soldat de fortune (1966) ; La pensée arabe (1974) ; Aux cinq couleurs de l'Islam (1989).
Traductions : La Muqqadimah d'Ibn Khaldun (1967-1968) ; Les voyages d'Ibn Battuta (1968) ; Le vin, le vent, la vie d'Abu Nuwas (1979) ; L'Epître du Pardon d'al-Maari (1984) ; Quatrains d'Omar Khayyâm & Ballades de Hâfez (1983) ; Le Livre de l'Inde d'Al-Bîrûni (1987) ; L'amour, l'amant, l'aimé, de Hâfez Shirâzi (1989).


Charles Pellat

(Casablanca, 1914 - 1992)
Né et élevé au Maroc, officier du Bureau des Affaires musulmanes (AMM), il devint un très bon spécialiste de la culture arabo-berbère avant de s'intéresser à celle de l'islam classique. Professeur d'arabe au Lycée Louis le Grand, aux Langues Orientales (1948), puis en Sorbonne (1956-1978), il a formé plusieurs générations de doctorants. Il a également contribué à l'élaboration et à la publication de la Seconde édition française de l'Encyclopédie de l'Islam (1960-2005).

Œuvres majeures : Langue et littérature arabe (1952) ; Le milieu basrien et la formation de Djahiz (1953) ; Introduction à l'arabe moderne (1956) ; Ibn Al-Muqaffa "Conseilleur" du Calife (1976).
Traductions : Description de l'Occident musulman au Xe siècle d'Al-Muqaddasî (1950).


Maxime Rodinson

(Paris, 1915 – Marseille, 2004)
D'origine juive polonaise (ses parents sont morts en déportation), il étudia les langues orientales (il maîtrisait près d'une trentaine de langues), devint professeur à l'Ecole pratique des Hautes études (1955) et directeur d'étude aux Langues-O. Son œuvre fut initialement très marquée par une lecture marxiste, c'est-à-dire très matérialiste, de l'histoire et de la société islamique. Il a beaucoup œuvré à la promotion du dialogue israélo-palestinien.

Œuvres majeures : Muhammad (1961) ; Islam et capitalisme (1966) ; Marxisme et monde musulman (1972) ; Les Arabes (1979) ; La fascination de l'Islam (1980) ; L'islam : politique et croyances (1993) ; L'Islam, entre politique et croyance (2004).


Robert Mantran
(Paris, 1917 – 1999)
Elève de Jean Sauvaget, il découvrit la Turquie en 1945 alors qu'il travaillait pour l'Institut français d'Archéologie. Il occupa ensuite un poste de professeur au lycée de Galatasaray, avant de faire son entrée au CNRS (1952). Sa thèse, achevée en 1962, portait sur Istanbul dans la première moitié du XVIIe siècle. De retour en France en 1961, il enseigna à l'Université de Provence (Aix-Marseille) en tant que professeur de turcologie jusqu'à sa retraite en 1985. À la fin de sa carrière, il fut également directeur du GREPO (Groupe de recherches et d'études sur le Proche Orient, 1975-1985), membre de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-lettres) et consultant auprès de l'UNESCO.

Œuvres majeures : Histoire de la Turquie (1952) ; La vie quotidienne à Istanbul au temps de Soliman le Magnifique (1963) ; L'expansion musulmane, VII-XIe siècles (1969) ; Histoire de l'empire ottoman (sous la direction de, 1989) ; Les régimes politiques arabes (1991) ; Histoire d'Istanbul (1996).


Dominique Sourdel

(1921)
Professeur d'histoire et de civilisation islamique à l'université de Bordeaux, puis à Paris IV-Sorbonne, spécialiste de la période classique (8-13e siècle). Il est également directeur de la "Collection Islamique" aux Presses Universitaires de France. Son épouse Janine Sourdel-Thomine a collaboré à plusieurs de ses travaux tout en poursuivant une carrière propre dans le domaine de l'islamologie.

Œuvres majeures : Le vizirat abbasside de 749 à 936 (1959-1960) ; La civilisation de l'islam classique (1983) ; Histoire des Arabes () ; Dictionnaire de l'Islam (1996) ; L'État impérial des califes abbassides (1999).


Mohammed Arkoun

(Taourirt-Mimoun, Algérie, 1928)
Agrégé de littérature arabe (1956), professeur de philologie à Strasbourg (1956-1959), à la Sorbonne (1961-1969) et à Lyon (1969-1972), puis professeur d'Histoire de la pensée islamique à la Sorbonne-Paris III (depuis 1972). M. Arkoun est connu pour son approche séculière de l'Islam et sa volonté réformatrice. Editeur du magazine Arabica, il a obtenu de nombreuses récompenses académiques et est membre honoraire de plusieurs universités.

Principales œuvres : Essais sur la pensée islamique (1977) ; L'humanisme arabe au IVe/Xe siècle. Miskawayh, philosophe et historien (1982) ; Lectures du Coran (1982) ; Pour une critique de la raison islamique (1984) ; L'Islam, morale et politique (1986) ; L'impensé de la pensée islamique () ; L'immigration, défis et richesse (1988) ; Repenser l'Islam (1994) ; Histoire de l'Islam et des musulmans en France du Moye-Âge à nos jours (sous la direction de, 2006).
Traductions : Le Traité d'Etique de Miskawayh (1969).


André Miquel

(Mèze, Hérault, France, 1929)
Disciple de Régis Blachère, docteur es lettres, professeur de sociologie et littérature arabe à l'EPHE, il fut professeur au Collège de France de 1976 à 1997 (chaire "Langue et littérature arabes classiques").

Œuvres majeures : L'islam et sa civilisation (1968) ; La géographie humaine du monde musulman jusqu'au milieu du XIe siècle (4 vols., 1967-1988) ; Ousâma. Un prince syrien face aux croisés (1986) ; Les Arabes, l'islam et le monde (1991).
Traductions : Le Livre de Calila et Dimma (1955) ; Majnun, le fou de Leyla (2003).


Jean-Paul Charnay

(?)
Directeur de recherche au CNRS, créateur à la Sorbonne du "Centre d’études et de recherches sur les stratégies et les conflits" il est également président du "Centre de philosophie et de stratégie".

Principales œuvres : Normes et valeurs dans l’Islam contemporain (1966) ; Sociologie religieuse de l'islam (1978) ; Principes de stratégies arabe (1984) ; L’Islam et la guerre. De la guerre juste à la révolution sainte (1986) ; Lettre désolée à un ami arabe (1994) ; La Charîa et l’occident (2001).
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http://www.elirshad.com/
islamolo
Invité




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MessageSujet: ATTENTION   L'orientalisme : la tradition francophone 2/2 EmptyVen 9 Jan - 13:59

ATTENTION islamologue ne veut pas dire musulman.
Faire très attention : il y a des islamologues qui n'ont rien compris à l'islam et qui ont peut etre fait des études d'islamologie juste pour accéder à ce statut afin de se permettre d'attaquer l'islam ouvertement et de déclarer à l'islam et aux musulmans une haine ouverte et affichée à l'instar de Mme Anne Marie Delcambre.
SOYEZ VIGILANTS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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