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 Le calife al-Walid (m. 715)

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Abd95
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Abd95


Nombre de messages : 477
Date d'inscription : 28/10/2006

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MessageSujet: Le calife al-Walid (m. 715)   Le calife al-Walid (m. 715) EmptyVen 3 Nov - 1:38

. al-Walid (I) ibn 'Abd al-Malik
الوليد بن عبد الملك‎
Né à Al-Madina/Médine ?, vers 48 H [668] – Mort à Deir Moran, près de Damas, 13 jumada II 96 H [23 février 715]

Calife de 86 [705] à 96 H [715] (10 ans)

Père : Abd al-Malik ibn Marwan
Mère : Umm Hajjaj
Enfants connus : Ibrahim, Yazid, Al 'Abbas, Abd al-Aziz, Bishr, Masrur (qui épousa la fille d'al-Hajjaj ibn Yusuf), 'Umar, Kusayr, Abu ubayda, Uthman.

Mort naturelle à 45 ans ~

Fils aîné d'Abd al-Malik, il fut élevé dans le Hijaz où son grand-père Marwan officiait comme gouverneur pour le compte de Mu'awiya.

Installé en Syrie à partir de 683/685 il seconda fidèlement son père, le calife Abd al-Malik. Il n'était cependant pas destiné à lui succéder et c'est la mort de son oncle Abd al-Aziz, gouverneur d'Egypte qui fit de lui l'héritier au trône.

Au décès de son père en octobre 705 il reçut immédiatement le serment de fidélité (baya'a) des principaux chefs de clan de l'Empire.

Peu de règnes dans l'histoire furent aussi brillant que celui du calife al-Walid. Dix années de triomphes et de gloire, dix années de prospérité aussi. Ces succès étaient d'ailleurs autant du au calife lui-même qu'au génie politique de son mentor, al-Hajjaj ibn Yusuf, que le souverain eut l'intelligence de conserver à ses côtés malgré les cabbales orchestrées contre lui.

En poste depuis 694, l'inflexible gouverneur du 'Irak lança dès 705 une double offensive militaire orientale. Les opérations furent confiées à de vaillants généraux souvent issus de la famille d'al-Hajjaj. En dix années d'une lutte féroce Kutayba ibn Muslim et Muhammad ibn Kasim portèrent donc les frontières de la domination califale jusque sur le Syr-Daria et l'Indus. A la même époque au Maghreb le gouverneur de l'Ifrikiya, Musa ibn Nusayr obtint le ralliement des tribus berbères qu'il entraîna dans la conquête de la riche Espagne wisigothique (710-714). Partout les armées umayyades semblaient avoir acquis le don d'invincibilité.

Installé en Syrie, le calife Al-Walid délégua en grande partie les tâches administratives et se consacra personnellement à la promotion de la culture et des arts. Son activité édilitaire semble le parfait reflet de ses succès politiques.

Malgré un règne relativement court, nul calife autre que lui n'aura ordonné l'érection d'autant de monuments. Des monuments dont la plupart demeurent en l'état encore aujourd'hui. Dès son avènement, al-Walid entreprit de faire édifier à Damas une mosquée digne de sa capitale. Il choisit pour cela le site de la cathédrale elle-même élevée sur un ancien temple païen. Débuté en 706 et achevé en 715, l'imposant bâtiment posséda bientôt la plus grande mosaïque (fusayfisa) du monde. Le souverain ordonna également la construction de la mosquée al-Aksa (705-715) à proximité du Dôme édifié par son père. A Médine, il fit rénover et agrandir la grande mosquée du Prophète (sws) (707-709) afin de lui donner des dimensions dignes de son rang. Alep en Syrie (705-717), Sanaa au Yémen (705-715) et Fustat en Egypte (710-712) reçurent également de nouveaux lieux de prière. A Anjar, près de Damas, dans la plaine de la Beka'a, il fit édifier une ville toute entière autour d'un palais de style arabo-byzantin dont les ruines élégantes et majestueuses témoignent encore aujourd'hui de la maîtrise technique atteinte par ses architectes. Il se fit bâtir pour lui même un palais fortifié (kasr, pl. kusur) à Minya sur le lac de Tibériade et un autre à Djabal Seis, inaugurant une politique qui sera suivie par ses successeurs. Les fresques retrouvées dans les ruines de ces demeures indiquent qu'il porta le cérémonial aulique à de nouveaux degrés de raffinement. Il fit également construire une série de haltes dotées de bains (hammam) dont celui de Kusayr 'Amra (712-715) est le mieux conservé. Parmi les représentations peintes sur les murs de ce lieu enchanteur outre des scènes de chasse, on notait la présence d'allégories symbolisant l'histoire, la Poésie, la Philosophie. La coupole centrale était couvertes de peintures murales représentant la voûte étoilée et dans une pièce attenante le souverain avait fait représenté les visages et les corps des ennemis de l'Islam dont lui même et ses ancêtres avait triomphé. Il y avait là l'empereur byzantin, le roi des Wisigoths, le Négus, l'empereur des Perses et peut-être celui de Chine et le prince des Turcs.

D'une extrême prodigalité, il était réputé pour payer les dettes de tout homme qui parviendrait à lui réciter au hasard les passages du Kur'an qu'il lui indiquerait.

Bien qu'il eut lui-même de nombreux fils, c'est son frère Suleyman qui lui succéda.

La grande mosquée de Sanaa renferme un manuscrit du Kur'an (NO. 20-33. 1.) qui, écrit en style koufique, proviendrait d'un scriptorium damascène et aurait pu être rédigé spécialement pour l'usage du calife al-Walid Ier.
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