Salam alikoum
Il y a deux choses qui me gêne dans cette affaire outre évidemment la question du port d'arme, polémique qui revient tous les 2 ans ou à chaque nouvelle affaire.
Première chose : on parle d'un "carnage", de l'affaire qui émeut l'Amérique, qui permet aussi de faire valoir à ses citoyens le sentiment d'être uni contre la sauvagerie et le crime. Mascarade insupportable quand on sait depuis moultes années que la Constitution ne sera pas modifiée pour interdire le port d'arme, que les usines d'armement marchent très bien aux Etats-Unis et que dans le fond, aucun américain armé, aussi loyal soit-il, ne voudra lacher son arme au nom de l'innonce, de la justice et du bon sens. Après tout, ce n'est pas pour rien qi la photo, le nom et la biographie du tueur circule à tout va, publiés sur tous les supports médiatiques, disant aux Américains et par la même occasion au monde entier : "Regardez, c'est lui le coupable, regardez bien son visage, c'est un monstre et pourquoi pas le Diable incarné ! Lâchez-vous sur lui, allez-y, voilà la barbarie incarnée". Bref, on pourrait m'accuser de folie ou pire encore si je qualifiais ce bonhomme de "bouc-émissaire" d'un système rodé et fait pour durer.
Deuxième chose : En quoi cette affaire interne aux Etats-Unis doit-elle éclabousser dans notre actualité alors que ce qui se passe de façon exceptionnelle dans ce pays se passe quasiment quotidiennement en Irak. Evidemment, quand on en fait mention, ce n'est que pour pointer du doigt la barbarie de ces fichus musulmans pas capables de s'entendre. "Ils s'entretuent entre eux" est une phrase qui leur est adressée mais que l'on n'aura jamais le réflexe d'adresser les Américains entre eux.
Voilà mon coup de gueule !