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 RAFLE de SANS-PAPIERS (suite)

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Luqman57
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Luqman57


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MessageSujet: RAFLE de SANS-PAPIERS (suite)   RAFLE de SANS-PAPIERS (suite) EmptySam 24 Mar - 9:01

La directrice de l'école maternelle de la rue Rampal à Belleville, à Paris, n'était pas à son poste vendredi. Valérie Boukobza était retenue par les flics. Elle pensait être convoquée à 9 heures au commissariat central du XIXe arrondissement pour témoigner des incidents qui ont suivi l'interpellation d'un parent sans papiers devant son établissement mardi ( Libération de vendredi) : elle s'est retrouvée en garde à vue pendant plus de cinq heures pour «outrage et dégradation de biens publics en réunion». La police lui reprocherait d'avoir «tapé sur une voiture de police». Le parquet de Paris a ordonné sa remise en liberté dans l'après-midi.

Trop tard. Les syndicats du primaire, les fédérations de parents d'élèves, Bertrand Delanoë, le PS, José Bové, le PC, l'Unef, etc., ont condamné ce que Jack Lang a qualifié d' «atteinte aux droits humains qui déshonorent notre pays». «C'est à l'un des derniers refuges des valeurs de la République ­ l'école ­ que le ministre-candidat de l'UMP s'attaque en posant la dernière pierre de son action au sein de ce gouvernement», a estimé Dominique Voynet.

Cette garde à vue n'a fait qu'accentuer le malaise des enseignants et des parents. Au point que, dans la soirée, le ministère de l'Intérieur s'est fendu d'un télégramme adressé aux préfets pour leur «rappeler que l'exécution des mesures d'éloignement d'étrangers en situation irrégulière ne doit en aucun cas donner lieu à des interpellations dans l'enceinte ou à proximité d'un établissement scolaire».

Vendredi, une centaine d'enseignants étaient venus attendre Valérie Boukobza au commissariat, sous la pluie. «C'est la première directrice à se faire embarquer, remarque Nadia, une mère de famille. On franchit une nouvelle étape.» Tous considèrent cette garde à vue comme une mesure d'intimidation. «Ils veulent mettre les écoles parisiennes au pas», suppose une institutrice du IIIe arrondissement. Le syndicat Unsa éducation y voit lui aussi des «tentatives d'intimidation à l'encontre des enseignants qui protègent les élèves sans papiers». Une autre institutrice craint que les parents sans papiers renoncent à scolariser leurs enfants. «Ils vont avoir la trouille d'être pris en venant les chercher à l'école», craint-elle, évoquant «des rafles» fréquentes à Belleville.
Celle de mardi était violente, d'après tous les témoins, les policiers ayant fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les soutiens aux étrangers. Pour sécher leurs larmes, Valérie Boukobza leur avait alors ouvert les portes de son établissement. «Les suites à donner à la procédure seront déterminées ultérieurement, en fonction du résultat des investigations à venir», a expliqué le bureau du procureur.


"C'est une décision judiciaire", a justifié le candidat de l'UMP, ministre de l'intérieur Nicholas Sarkosy jusqu'à lundi. "Un procureur de la République indépendant a demandé à la police, à la suite de violences faites à un policier, et donc absolument pas en fonction d'une famille immigrée, de mettre en garde à vue cette personne", a poursuivi Nicolas Sarkozy.

"PAS DE QUOI FAIRE UNE POLÉMIQUE"

"Si le ministre de l'intérieur s'opposait à cette décision, vous [les journalistes qui suivent son déplacement aux Antilles] seriez les premiers à me dire que la justice est indépendante. Fait extraordinaire, à chaque fois que ça ne plaît pas à la gauche, il faudrait que je m'oppose à l'exécution d'une décision de justice", a-t-il ironisé.

"Je n'ai pas à m'opposer à l'exécution d'une décision de justice qui de surcroît, je le dis aux Français, n'a rien à voir avec la situation de cette famille en situation irrégulière. Il n'y a vraiment pas de quoi faire une polémique", a-t-il conclu.

"Dès qu'un groupe, une caste, une couche sociale réussit à occuper une position élitaire stable et à vivre à l'écart de la masse, tout en subissant des pressions d'en bas et parfois aussi d'en haut, le simple fait d'en faire partie a, pour les personnes qui en font partie, dans une mesure plus ou moins totale, le caractère d'une valeur absolument autonome, d'une fin en soi. Le maintien des distances est donc le mobile décisif de leur comportement et le moule où il se forme." Norbert Elias


Dernière édition par le Sam 24 Mar - 15:28, édité 1 fois
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Luqman57
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MessageSujet: Re: RAFLE de SANS-PAPIERS (suite)   RAFLE de SANS-PAPIERS (suite) EmptySam 24 Mar - 9:15

Salam 'Alikoum

La France de mon enfance part en vrille!

Le parquet de Paris a jugé légitime, samedi, l'intervention de la police près d'une école maternelle à Paris et le placement en garde à vue de sa directrice, qui ont suscité de vives protestations.

Le procureur adjoint, Philippe Maitre, a affirmé que la justice ne visait ni l'école ni les sans-papiers. "Rien n'indique que c'est l'école qui était visée par les policiers", a-t-il déclaré aux agences de presse....

Et mon oeil...
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